L’UFASC EN 2025

Une année de célébration pour revenir à la vraie source !

C’est ainsi que Sœur Claude Deschamps, rscj en France, qui s’est vue en mai 2024 confier la charge des évènements de la canonisation, a rappelé que :

… « du fond de son humilité et de sa charité qui lui ont été reconnues comme ses principales vertus lors du procès de canonisation, Madeleine-Sophie nous invite à ne pas nous arrêter à elle, mais à remonter au Cœur vivant de Jésus de qui viennent toute sainteté et fécondité véritables. «

Ainsi, images, maximes, neuvaines, célébrations, we- binaires, conférences ont-ils été conçus pour entraîner un maximum de personnes vers le Cœur de Jésus, en nous laissant inspirer par la figure et le charisme de Madeleine-Sophie.

L’ouverture de cette année du centenaire se fit Joigny (photo) puis les célébrations se sont succédé sans se ressembler, elles ne sont pas terminées puisque la clôture de l’année du centenaire sera retransmise le 12 décembre 2025 en direct du Caire.

La messe célébrée  le 27 juin à 18h45 en l’église Saint-François-Xavier de Paris, jour de la solennité́ du Sacré-Cœur et de clôture du Jubilé des 350 ans des apparitions du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial fut un très grand moment.

Le lancement du réseau Sophie Barat Éducation le 23 mai 2025 à Amiens, et dans toutes les communautés éducatives de la Province BF

L a mission de la Rebecca XXI – du nom de la goélette sur laquelle Philippine Duchesne avait embarqué pour l’Amérique -, qui travaillait depuis 2019 à la refondation du réseau des écoles de la Province BFN, a abouti et le 23 mai, le nouveau réseau Sophie Barat Éducation a été officiellement lancé !

Et c’est à Amiens, lieu que la fondatrice du Sacré-Cœur avait choisi pour ouvrir sa première école en 1801, que Sr Noëlle Favet, la supérieure de la Province, et Charles Hervier, son délégué à la tutelle, ont voulu célébrer la naissance du nouveau réseau,

Dans la grande salle polyvalente du Lycée, ont pris place les délégations des 11 établissements de Belgique et de France, des membres de l’OGEC, de l’APEL et des professeurs d’Amiens avec une représentation d’élèves de chaque classe.

Donnant la mesure de l’importance de l’évènement, plusieurs personnalités étaient présentes : Sr Claire Castaing, Supérieure générale de la congrégation, membre fondateur de Sophie Barat Education, Mgr Benoit Rivière, président du Conseil des Evêques pour l’Enseignement catholique, Mgr Gérard Le Stang, évêque d’Amiens, Mme Brigitte Fouré, vice- présidente du Conseil régional, ancienne députée européenne et ancienne maire d’Amiens, Philippe Delorme, Secrétaire général de l’Enseignement catholique. La directrice diocésaine de l’Enseignement Catholique, Madame Sylvie Seillier, des rscj qui ont été scolarisées ou ont enseigné ici, Laurence Galinowski et Marie-Pascle de Drouas étaient  également invitées.

La passation du flambeau : Chaque délégation se voit remettre une bougie allumée au cierge pascal par Sr Noëlle Favet, une plaque au nom du nouveau réseau par Sr Castaing, et un drapeau avec son logo : des cœurs qui rayonnent, à partir d’une croix.

La célébration a été retransmise simultanément dans tous les établissements, tandis qu’à Amiens il était possible de suivre sur écran ce qui se passait localement dans les 10 autres sites.

Mgr Rivière a clôturé la célébration officielle sur ces mots : « Le cœur de Jésus emplit le cœur des jeunes de confiance avec la certitude qu’il marche avec eux sur le chemin ».

Madeleine-Sophie Barat:Une sainte connectée!

Nous voulions pouvoir communiquer plus et donner la possibilité de vivre une expérience vivante avec Madeleine-Sophie. C’est ainsi que Sophie est passée à l’ère du numérique. Une façon de prendre au mot cette éducatrice qui disait aux sœurs : « Les temps changent, il faut changer notre plan d’étude. »

Images, textes et vidéos permettent aux personnes de passage, petits et grands, de découvrir des éléments de sa vie, du contexte, de son époque, mais aussi d’avoir un aperçu sur l’actualité de ce charisme et la mission que vivent les Religieuses du Sacré-Cœur et des laïcs qui les soutiennent à travers le monde. Il est également possible de glisserles intentions de prières dans le tronc de la borne.

Journée d’amitié des Anciennes de France le 29 mars 2025

Enfin nous avons pu entendre le beau témoignage d’une jeune ancienne élève du GSSB, Madeleine Putois (photo), sur son travail au sein de l’œuvre d’Orient.

L’Œuvre d’Orient, fondée en 1856 par des professeurs de la Sorbonne, est une association catholique reconnue d’intérêt général qui n’a pas seulement pour but de permettre aux communautés chrétiennes de rester sur place, mais de les aider à servir les populations au milieu desquelles elles vivent, où elles ont souvent un rôle de paix et de réconciliation.

L’association emploie aujourd’hui en France une cinquantaine de salariés et compte plus de 300 bénévoles. Elle a des bureaux dans ses pays d’actions et elle soutient diverses congrégations dans 23 pays du Moyen Orient, la plupart traversés par de graves crises : politiques, sociales, économiques… ou même la guerre.

Sa mission repose sur 4 piliers :

1. L’éducation, notamment à la francophonie, avec 400 écoles ouvertes à des enfants de toutes religions ;

  1. Le soin : 4 millions de malades sont soignés dans ses hôpitaux, hôpitaux psychiatriques, dispensaires ou centres d’accueil pour personnes handicapées ;
  2. La préservation du patrimoine chrétien oriental : églises, bibliothèques, icônes, manuscrits…
  3. Le soutien de la vie des communautés.

« C’est 1200 projets soutenus par an, 80 000 donateurs. Un budget annuel de 30 millions avec pour premier objectif : la promotion de l’humanité et le vivre-ensemble ».

La profonde émotion ressentie par tous à la suite de ce beau témoignage a magnifiquement démontré que la relève était bien là et que l’esprit de Madeleine- Sophie était toujours porteur d’espérance.

Visite au Volontariat

Le samedi 26 avril, pour la Fête du Volontariat, l’Ufasc s’est rendue à La Courneuve à l’invitation de Sr Sarah Clavier, à la rencontre des jeunes de retour de mission.

Tout au bout d’une petite rue, entre des pavillons de banlieue et une grande friche industrielle, comme sortie de nulle part, s’élève une maisonnette dotée d’un petit jardin fleuri qui jouxte une charmante église. C’est là que se trouve le siège du Volontariat des sœurs du Sacré-Cœur.

Les jeunes de retour de mission témoignent de leur expérience auprès de ceux qui vont partir: Julie, qui a séjourné 3 mois au Pérou, entre son master de droit et sa préparation au barreau, puis Clotilde, qui interviendra en visio depuis Lyon, après un séjour de 6 mois en Indonésie. Deux missions très différentes mais qui ont beaucoup de points communs.

Elles répondent d’abord à la question de savoir « Pourquoi partir? ».

« Pour profiter d’une césure dans les études et faire une expérience différente », « voyager et découvrir le monde différemment en se mettant au service des autres », « expérimenter que le don de soi approfondit la relation à Dieu et fortifie la foi » expliquent-elles.

Parmi les points positifs, qu’elles retirent de cette expérience, elles citent :

  • La vie communautaire avec les sœurs qui favorise l’insertion dans une paroisse et un quartier et oblige à lâcher prise « pour savoir être, plutôt que savoir faire ».
  • Toutes deux reconnaissent combien les débuts furent difficiles mais formateurs, car cela contraint à « sortir de sa zone de sécurité pour appréhender une nouveauté absolue et s’y adapter alors que devient pesante la fatigue de la langue et du climat ! »
  • Enfin elles soulignent l’utilité du week-end de retour pour « mettre des mots sur ce qu’elles ont vécu et dégager des pistes d’avenir ».

Puis ce fut le tour des religieuses qui témoignèrent de leur attachement à sainte Madeleine-Sophie :  Françoise, qui a prononcé ses vœux il y 1 an et demi et Magda, l’Égyptienne, il y a plus de 30 ans.

La fondatrice du Sacré-Cœur, pour elles, est une femme de prière pour qui la vie intérieure est primordiale, qui nous invite à « tout déposer en Dieu pour se laisser modeler par l’Esprit Saint». Une éducatrice hors pair, capable d’entrer en relation dans tous les milieux, porteuse d’une vision politique toujours d’actualité : pour transformer la société, il faut transformer la personne, la faire « grandir dans l’amour du cœur de Jésus ».

La journée s’est terminée par une messe vivante et colorée dans la petite église paroissiale.

Nous sommes rentrées de La Courneuve avec la conviction qu’il était fondé pour notre association de continuer à soutenir cette belle initiative des religieuses du Sacré-Cœur.

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